Livre
d'or
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Heredia
Heredia est la ville où
j'ai vécu pendant 6 mois et je dois avouer que je n'aurais
pu trouver plus idyllique dans la vallée centrale. Sur les
photos ci-contre, on peut me voir chez moi ou plutôt dans
mon jardin en compagnie de ma propriétaire et de mon perroquet
de compagnie (Daniela).
Heredia, "la Ciudad
de las Flores", est une ville de 65’000 habitants qui
a su garder, malgré la croissance continuelle de sa population,
une atmosphère de petite ville. |
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La
Universidad Nacional, gérée par l’Etat, possède
un grand campus à l’est de la ville; ses 8500 étudiants
représentent autant la ville que La Inmaculada Concepción,
magnifique église coloniale, construite en 1796 et située
au centre de la ville. Ses murs épais ont survécu
aux années, supportant des centaines d’années
de tremblement de terre. Aujourd’hui, cette solide église
continue à servir la dévotion de la population catholique
costaricaine. Les cloches de l’église furent amenées
de Cuzco, Pérou.
Près du charmant Parque
Central où se rassemblent de nombreux Heredianos pour se
socialiser ou assister à des concerts dans le traditionel
kiosque à musique, s’élève au-dessus
de la ville, la tour de style colonial El Fortín, un site
historique national où l’on jouit d’une vue fantastique
sur Heredia et ses environs. En flânant dans le Mercado Florense
ou dans le Mercado Central, il est incoutournable de goûter
à la cuisine locale et de déguster un copieux repas
Tico. Au nord-est du Parque Central, vous trouvez La Casa de la
Cultura établie dans une résidence colonial dont l’ancien
président Alfredo González Flores fut un temps le
propriétaire. En tant que centre culturel de la région,
La Casa de la Cultura propose des expositions historiques et artisitiques.
Le paysage montagneux des
environs d’Heredia montre un charmant mélange de forêt,
de plantations de café et de pâturages verdoyants,
ponctués de petites villes idylliques, témoignant
du charme particulier du pays du café. Santo Domingo de Heredia
est la cité préférée des costariciens
aisés.
Les origines d’Heredia ressemblent
à celles de beaucoup d’autres villes de la Vallée
Centrale: En 1714, la construction de l’église à
Cubujiquí fut le premier jet de pierre de la colonisation
de cette région qui n’allait cesser de croître.
En 1763, la ville grandissante pris le nom (pas vraiment court)
de Villa de la Inmaculada Concepción de Cubujuquís
de Heredia, en l’honneur du président de la province
coloniale espagnol du Guatemala, Don Gonzáles Fernándes
de Heredia. Les espagnols eux-même pensèrent que
c’était une distorsion de la langue assez incommode;
à la fin du 18ème siècle, les gens commencèrent
à l’appeler Villa Vieja (Vieille Ville). Plus tard
le nom fut simplement changé en Heredia qui a été
et est toujours utilisé depuis lors. En 1821, lorsque le
capitaine général du Guatemala déclara l’indépendance
des provinces d’Amérique CentraleWhen (à noter
que le Costa Rica n’apprit qu’un mois plus tard au
sujet de cette indépendance, lorsque un messager apporta
la nouvelle aux citoyens ébahis de Cartago), Heredia et
Cartago furent très vite en faveur d’une annexion
du Costa Rica au Mexique alors dominé par les Iturbides.
Les républicains, représentés par les villes
de San José et d’Alajuela, soutenant au contraire
l’idée d’un Costa Rica indépendant.
Ceci s’ensuivit d’une courte guerre civile en 1823
que Heredia et Cartago perdirent le 1er juillet. La Fédération
d’Amérique Centrale fut alors proclamée et
la jeune nation indépendante du Costa Rica en était
un membre fondateur.
En 1848, Heredia devint la capitale de
la plus petite province du Costa Rica avec seulement 2656 km²
et qui porte le même nom. En 1851, la ville fut secouée
par un puissant tremblement de terre mais Heredia continua néanmoins
à croître à un rythme rapide. A cette période
le café devint une boisson à la mode en Europe et
la culture la plus prospère du Costa Rica, apportant richesse
aux cultivateurs de café de Heredia. L’inauguration
de l’Universidad Nacional pris place en 1873, alors que
la motivation de la population était grandissante et que
de jeunes talents montraient le bout de leur nez.
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San José
La capitale en spirale
du Costa Rica compte à peine 500’000 habitants. Mais
lorqu'on ajoute à ce chiffre la population des banlieues
de la area metropolitana, le nombre d’habitants monte à
plus d’un million. San José est le coeur du Costa
Rica, où est administrée toute la politique du pays,
où se concentre le pouvoir de l’activité économique
et où est basé l’axe majeur du système
de transport du Costa Rica. L’offre culturelle y est vaste
et diversifiée.
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San
José est une ville relativement moderne et commerciale qui
jouit du climat agréable des haute-terres (1150m). Dans l’échiquier
de rues et d’avenues, quelques bâtiment historiques
se fondent parmi les immeubles plus récents. On relève
entre autres le Théâtre National (Plaza de la Cultura),
la Poste Centrale (Av.1-3, C.2), la Cathédrale (Av. 2-4,
C.Ctral), le Teatro Melico Salazar (Av. 2, C.4) et le Fort Bellavista
(Plaza de la Democracia), où se trouve le Musée National.
Parmi les nombreux attraits
touristiques, on compte les musées, et plus particulièrement
le Musée National, le Musée de l’Or et le Musée
du Jade.
Les parcs de la ville représentent
des oasis de paix au milieu de l’animation agitée de
la capitale. Les plus populaires sont le Parc Sabana(le plus important
et le plus vaste de la ville, situé à la fin ouest
de Paseo Colón), le Parque La Merced, le Parque Central,
le Parque Morazán, le Parque España, ainsi que le
Parque Zoológico Simón Bolivar (Av.11, C.7).
Il est impératif de
faire un petit tour du coté du Mercado Central où
les Josefinos trouvent tout ce dont ils peuvent avoir besoin. Le
Mercado Central est un mélange de couleurs dans un dédale
d’échopes d’alimentation, d’objets en cuir,
d’habits, d’articles ménagers, d’animaux
domestiques et de sodas…un lieu aux odeurs et aux couleurs
exotiques montrant la vie de tous les jours à San José.
Le Costa Rica étant
un pays catholique, on ne s’étonne donc pas de rencontrer
une multitude d’églises à travers la ville.
L’église de Cartago, capitale
du pays à l’époque, décida en 1736 de
construire une église sur le lieu de La Boca del Monte (vallée
d’Aserri), afin d’éviter aux habitants de l’ouest
de la Vallée Centrale le long chemin jusqu’à
Cartago. Mais cette construction n’eut au début que
très peu de conséquence. En 1751, le lieu nommé
depuis Villa Nueva de la Boca del Monte, comptait alors 11 demeures
aux toits de tuiles et quelques 15 maisons couvertes de pailles.
Mais le lieu était mal pourvu en eau potable et de ce fait
peu attractif pour la population de la région.
Après que le problème
de l’eau potable fut résolu, des personnes des vallées
avoisinantes commencèrent à s’y installer sous
la menace de punition. C’est donc dans ces conditions pour
le moins étranges que se poursuivit l’histoire de la
capitale actuelle qui se développa à un rythme régulier
jusqu’à l’introduction des plantations de café
dans la première moitié du 19ème siècle.
Cette époque fut témoin un grand boom démographique.
En 1809, on ne comptait encore que 8312 habitants pour 15472 en
1824.
A la suite de la lutte pour
l’indépendance, San José alliée à
Alajuela se battit contre les villes conservatrices de Cartago et
d’Heredia qui prônaient une annexion du Costa Rica au
Mexique. Les partisans de l’indépendance gagnèrent
et le siège de la capitale fut transféré de
Cartago à San José. Dès lors le développement
de la cité était lancé. En 1840, le café
devint le facteur économique principal du pays, prenant le
pas sur le tabac. On comptait environ 39’000 habitants à
San José en 1890 et plus de 70’000 en 1940. La ville
connu alors un développement démographique et géographique
rapide, une tendance qui est toujours d’actualité.
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